Elle est la troisième artiste italienne la plus célèbre au monde après Laura Pausini Et Gala, ses DJ sets sont ultra recherchés et grâce à son charisme et sa musique il fait bouger les foules, ainsi que ses 3 millions de followers sur les réseaux sociaux. Elle est la DJ napolitaine Déborah DeLucaqui a donné ces derniers jours des nouvelles sur sa santé qui ont choqué les fans.

La terrible nouvelle

Deborah a toujours utilisé les réseaux sociaux pour faire connaître sa musique, mais aussi pour parler de sa vie privée. C’est précisément pour cette raison qu’il a déclaré avoir subi une intervention chirurgicale pour enlever une tumeur. Terrible nouvelle, accompagnée de quelques images montrant une profonde coupure sur l’abdomen là où a eu lieu l’opération.

Avec l’ironie qui l’a toujours caractérisée, elle a rassuré tout le monde en disant qu’elle était sur le chemin de la guérison, envoyant toutefois un message très important : « Je dis à tout le monde : faites-vous contrôler. Mes ex ne m’ont pas tué, une tumeur ne pourrait certainement pas le faire. Je plaisante, aucun ex ne devrait se sentir remis en question« . Sans expliquer de quel type de tumeur il s’agissait, il a cependant donné quelques précisions : « Tout a été enlevé ainsi que l’organe qui le contenait, et sans cet organe on peut vivre facilement. Je suis très chanceux. Je le répète, fais-toi vérifier« .

Un message important

Elle n’est pas la première artiste à avoir reconnu avoir subi une opération majeure, mais l’intérêt de la révéler est d’utiliser sa notoriété pour sensibiliser un grand nombre de personnes à la prévention. Récemment aussi Flavio Briatore opéré d’une tumeur cardiaque bénigne, ou Fédez avec une intervention chirurgicale pour un cancer du pancréas. Même le roi Charles qui a reçu un diagnostic de cancer après une opération de la prostate, a révélé de quoi il souffrait afin que de nombreuses personnes puissent être examinées et empêcher son apparition.

L’importance de la prévention

De nombreuses études scientifiques ont démontré l’importance de la prévention et de la promotion de la santé pour réduire l’incidence des maladies et la mortalité. Des maladies telles que le diabète de type 2, certains types de cancer et la démence peuvent être partiellement évitées. Près de 80 % des cas de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux peuvent être évités si les gens sont prêts à modifier leur mode de vie et à subir des examens réguliers.

Action commune pour prévenir les MNC

C’est pourquoi un vaste projet européen dirigé par la Norvège a récemment démarré et se concentre sur la prévention afin de réduire le fardeau du cancer et d’autres maladies non transmissibles en Europe. Il s’appelle Action commune pour prévenir les MNC, est cofinancé par l’Union européenne et peut compter sur un budget de 95,5 millions d’euros, soit 20% du budget global de santé de l’Union européenne. Il durera 4 ans et impliquera 25 pays. Pour l’Italie, c’est leInstitut Supérieur de la Santé – ISSl’autorité coordinatrice.

À ce jour, plus de 75 % des citoyens de l’Union européenne risquent de développer une maladie non transmissible telle que le cancer, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et respiratoires, ce qui représente un énorme fardeau sanitaire et économique. Il suffit de dire que chaque année, les dépenses consacrées aux maladies non transmissibles au niveau européen s’élèvent à 115 milliards d’euros.

De quoi s’agit-il

Dirigé par la Norvège et soutenu par plus de 100 partenaires, le JAction conjointe Prévenir les MNT vise à lutter contre les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque aux niveaux individuel et sociétal. Linda Granlund, responsable de la coordination et directeur de division au Direction norvégienne de la santéa souligné l’importance de cet engagement, soulignant que le cancer et les maladies non transmissibles représentent un pourcentage très important de la charge totale de morbidité dans l’UE.

« Les maladies non transmissibles pourraient être évitées – a expliqué Granlund – Toutefois, jusqu’à présent, nous n’avons pas été en mesure de relever les défis de manière suffisamment efficace et coordonnée. Ce projet représente un changement de paradigme, avec 20 % du budget de la santé de l’UE consacré à la prévention, symbolisant l’évolution de l’approche européenne de la santé. »

Il lui a fait écho Giovanni CapelliDirecteur de Centre national de prévention des maladies et de promotion de la santé (CNaPPS), ISS et Co-Leader du WP8 « Monitoring » de l’Action Conjointe : «La participation à ce projet nous donne une excellente opportunité de comparer avec les systèmes de collecte, de traitement et de partage de ces données dans les nombreux pays européens participants, et nous espérons pouvoir partager des principes, des méthodes et des pratiques de classification pour harmoniser et enrichir mutuellement les systèmes de surveillance et d’enregistrement ».

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