Des études récentes montrent que la pauvreté dans les relations humaines est liée à l’incidence des maladies neurodégénératives. On en parle dans le Corriere Salute en kiosque gratuitement avec le Corriere le jeudi 16 février

Nous publions en avant-première une partie d’un article dans le nouveau Corriere Salute. Vous pouvez lire le texte intégral sur le numéro gratuit en kiosque jeudi 16 février ou en Pdf sur l’édition numérique du Corriere della Sera

Il est de plus en plus évident qu’un état d’isolement social peut favoriser le développement de troubles cognitifs et aussi, chez les personnes âgées, de formes de démence, comme la maladie d’Alzheimer. L’aspect positif de cette observation est qu’un bon réseau de soutien social et l’échange continu d’émotions et d’idées avec d’autres personnes peuvent protéger contre ce type de trouble. En effet, d’un point de vue évolutif, le sentiment d’isolement est une sorte d’avertissement émis par l’organisme lui-même. Il veut alerter, signaler qu’il faut agir pour tenter d’améliorer ses chances de survie et de succès reproducteur.

Dans un éditorial écrit dans la revue Neurology, qui accompagne certains articles de recherche sur le sujet, Lawrence Whalley, de l’Institute of Applied Health Sciences de l’Université d’Aberdeen (Ecosse) précise que ces nouvelles enquêtes fournissent une analyse intégrative complexe des données épidémiologiques, de neuroimagerie et de génétique moléculaire qui montrent comment l’isolement social est lié à l’incidence de la démence. Ils ajoutent également des preuves solides de ce que pourraient être les mécanismes possibles, montrant une association entre l’isolement social, la réduction du volume de matière grise cérébrale, la présence de gènes non exprimés déjà connus pour être liés à la maladie d’Alzheimer.

En effet, l’un des axes de la recherche actuelle sur les démences et les troubles cognitifs vise justement à tenter de comprendre le poids des causes génétiques par rapport aux causes environnementales, dont l’isolement social. Par exemple, des études menées sur des jumeaux ont permis d’émettre l’hypothèse que l’influence de l’environnement affecte la maladie d’Alzheimer d’environ 20 %, mais en réalité, démêler les influences mutuelles de l’environnement et de la génétique semble être une tâche plus complexe qu’il n’y paraît. . pensé il y a quelque temps. En effet, on sait aujourd’hui qu’il existe de nombreux facteurs qui peuvent jouer un rôle dans le développement de la démence, certains de type génétique, d’autres concernant les processus de développement neurologique, donc par exemple la présence d’éventuelles adversités graves dans l’enfance, d’autres physiques, telles comme ‘le vieillissement, d’autres professionnels, d’autres sociaux, tout comme un état d’isolement.

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