La littérature scientifique suggère que les personnes atteintes troubles alimentaires et nutritionnels (DAN) vécu à la suite de la pandémie une aggravation des symptômes, une plus grande tendance à l’isolement et une augmentation des admissions à l’hôpital. Une revue systématique de 53 études (Devoe et al. 2022) a mis en évidence changements dans l’indice de masse corporelle et dans l’intensification de anxiété et dépression, soulignant la complexité de cette psychopathologie, bien au-delà du difficile rapport à la nourriture et au corps. Ces changements semblent être liés à des périodes de fermeture soudaine et à un accès limité aux établissements de santé. Ces réflexions ont amené les équipes thérapeutiques à favoriser l’intégration entre les différents professionnels et une focus sur la fragilité de la bande adolescenteencore le plus touché.
La spécificité du travail hospitalier garantit la mise en œuvre de un service dédié et forméun lien fondamental dans le processus thérapeutique et la possibilité d’intégration avec d’autres services cliniques traitant des problèmes de l’adolescence, étant donné le chevauchement possible entre les traits autistiques et la symptomatologie DAN. Un réseau de soins multiprofessionnel et à plusieurs niveaux vise à fournir une intervention rapide et efficace pour garantir un meilleur pronostic et un coût émotionnel moindre pour les jeunes et leurs familles, ainsi que d’éviter la chronicité et les hospitalisations dans les services de soins aigus. Ce que nous espérons pour l’avenir, c’est que l’attention viendra à la fois de la région de Lombardie, dans le cas de l’écrivain (loi régionale n° 2, 23 février 2021), et du ministère de la Santé (loi du 30 décembre 2021, n° . 234) peut favoriser un accès plus rapide aux soins réduisant les temps d’attente.
* Chef du Service des troubles de l’alimentation chez l’adulte, Hôpitaux San Paolo et San Carlo, Département de santé mentale et de toxicomanie, SC Psychiatrie, Milan